Au départ de la lutte contre le projet de surf park à Saint Père en Retz, le collectif Terres Communes (TC) et des habitants du Pays de Retz ont uni leurs forces pour un objectif commun : l’arrêt du projet. Ces citoyens ont créé l’association Pays de Retz Environnement ( PRE) pour s’investir dans la lutte en complémentarité et en toute indépendance avec TC vers un objectif commun : l’abandon du projet.
Au bout de 3 mois d’existence et de partenariat avec TC le PRE doit convenir que les méthodes employées par TC sont à l’opposé de sa vision d’une lutte écologique pour le bien des générations futures .
C’est d’une prise de conscience des bouleversements climatiques et de la crise écologique dont nous avons besoin, elle n’est pas possible dans un climat de violence. Nous en appelons encore une fois à l’organisation d’un débat publique entre tous .
Depuis quelques semaines un climat d’une rare violence s’est propagé sur St Père en Retz. Le PRE déplore toutes les violences verbales et physiques de tout bord que ce soit. Elle condamne les atteinte aux biens, les menaces de mort à l’encontre des militants de TC et souhaitent qu’elles cessent, sujet sur lequel le maire aurait pu, du( ?) s’exprimer.
Le PRE dénonce la volonté d’occupation illégale du terrain de la Bergerie tant qu’un bail court sur la parcelle et c’est une des raisons qui ont motivé sa non adhésion à ce week-end du 20/21 juillet. Le PRE n’a pas appelé à ce rassemblement et a laissé libre arbitre à ses adhérents d’y participer. Il continuera sa lutte en toute indépendance.
Des lectures totalement opposées de l’évènement : celle des agriculteurs venus défendre leur collègue , celles des « zapistes » convaincus que seule une occupation des terres permet de les sauver du bétonnage ne permettent à personne une estimation objective des évènements. Et une surenchère d’invectives et de promesses d’actions violentes vient encore alimenter ce feu de « haine ». Le PRE invite donc ses adhérents à la plus grande vigilance .
Nous n’oublions pas cependant que c’est bien un projet de surf park sur des terres agricoles qui est à la base de tout ce déferlement de violence.
Nous rappelons à cette occasion que le Pays de Retz est sous le coup cette année encore d'un arrêté sécheresse qui restreint l'usage de l'eau pour l'agriculture mais aussi pour les usages domestiques.
Le dérèglement climatique dont on ne peut plus nier l'existence nous laisse penser que de tels arrêtés seront pris les années à venir et seront en totale contradiction avec les besoins en eau d'un surf park.
Cependant nous ne pouvons que nous réjouir en lisant dans la presse que Monsieur Audelin, maire de Saint Père en Retz, est favorable à une réunion publique en présence des porteurs de projet. Nous constatons cependant qu'il a fallu que des violences aient lieu pour qu'il accepte d'organiser cette réunion. Nous rappelons que nous avons demandé en vain cette réunion depuis novembre 2018 .
Nous espérons participer à l'organisation du débat que nous souhaitons contradictoire et apaisé, avec non seulement les porteurs du projet, mais aussi différentes associations de défense de l'environnement .
Nous souhaitons que cette réunion ait lieu à la rentrée de septembre, afin que le maximum d'habitants puissent y participer.
En attendant, nous invitons la population à consulter les arguments portés par les anti-surfpark, afin de nourrir leurs réflexions, sur notre site internet : https://pre.yj.fr/ et à nous rejoindre.